Autour du testament 7/7

Cheval noir.

Sur la table de la cuisine, il y a un morceau de pain... toi, tes mains, tes mains vides, et le cœur gros.

Ils les ont mis devant ma porte les enfants morts. Bel enfant, bel enfant, ... dehors il pleut. Je ne fais pas et ne ferai pas peur aux enfants.

C'est l'été. ...et la rosée, et la rose est ta soeur !

Quand on regarde tes grands yeux, toi, chien perdu dans la ville... J'aime les fleurs, j'aime l'amour, je t'aime. Tu es revenue... je t'aime. J'ai perdu mon chien. Il est cinq heures... avoir un violon... Entre la lune et le soleil, le soleil à midi, la lune à midi... mort d'avoir vécu, mort d'avoir aimé...

Tu iras droit au ciel, et cela, ce n'est pas bon pour la santé.

Les chiens noirs sont revenus porter une robe, j'en aurais peur. Les amours mortes, qui meurent encore et encore... se coucher sur un corps fané... le jour et l'heure.

J'ai vu passer des oiseaux blessés sans savoir pourquoi... pourquoi ? Ces enfants vieilliront trop vite, non, le bonheur ne se mérite pas... bière, cigarette, pain, lait.

La vie est un rêve, ce rêve je le fais beau.

Deux êtres seuls, ensembles, marchant, marchant en parallèle... pendant ce temps, qu'est-ce que je peux faire ? L'ego n'est pas une grande partie de l'homme... a mal ma mie... boire du champagne...

La foi due à la moulure (la froidure due à la mouillure) ne me touche plus... une couverture, un rideau de glace m'enveloppe. La froidure, les mouillures m'ont trop mouillé. Les jours sont si lourds où je m'écrase sur la lourdeur de ces jours.

Petite mère aide-moi, mon dos se courbe, mon dos est rond et je m'écrase. Je suis comme enfoissé (angoissé), comme l'hiver est long, comme il y a de la neige et comme il y a de la froidure.

Il ne faut pas que j'aie la peur maintenant, c'est déjà l'été des sauvages (indiens). Un rideau de glace est devant moi et me protège. C'est la crainte qui fait ça et cela se passe partout et tout le temps.

L'attente du plaisir dépasse le plaisir, ... le plaisir, une fleur d'eau.

Quand on aime plus qu'on voudrait... nous ferons le plus beau rêve des rêves... viens avec moi...

Oui c'est ma faute... je n'ai jamais su faire (souffert). J'ai le coeur... j'ai le coeur qui me fend.

Où sont partis les compagnons, les amis. Les larmes, les souvenirs, le soleil va venir. Des baisers, des baisers, des fleurs, des sourires mordent à la vie.

Je n'ai plus peur maintenant.

Né de la rage d'aimer, je rêve toujours, je suis oiseau triste qui résiste de ma rage de t'aimer. Ma faim, ma soif, ma peur, ma honte, je suis un mendiant. C'est pour toi que je chante, je suis un roi, une fleur d'eau...

Une fleur d'eau. La mer est grosse, la mer se précipite sur le roc, jaillit une fleur d'eau, million de gouttelettes qui apparaissent,

mortalité des formes...