Autour du testament 1/7

Avant-propos par J.L. Gagnon

Cette brochure contient le texte écrit du testament de Georges St-Pierre. De fait, il s'agit de la transcription d'une cassette qu'il a dictée quelque temps avant sa mort. La copie se veut le plus fidèle qu'il est possible. J'ai cependant mis entre parenthèses, voisinant le texte entendu, un mot en alternative qui se veut la correction d'une mauvaise lecture ou d'une parole difficilement audible dite par l'auteur.

Dans la seconde partie, j'ai voulu commenter Georges, plus spécialement son testament, sans toutefois prétendre l'expliquer ni en faire une analyse en profondeur.

Merci à Aristide et à Pierrette pour l'aide apportée. Merci à Marie-Claude et à Herbert d'avoir eu l'heureuse idée de m'offrir le "Testament".

Par la suite, incité par mon ami Aristide (Gagnon), j'ai pris la décision de faire connaître cette oeuvre extraordinaire et par ricochet d'en dire un peu plus sur son créateur. Pour ce faire, cette brochure ainsi qu'une photo-litho ont été tirées à 1000 exemplaires.

De plus, d'ici deux ans, avec la collaboration d'un artiste réputé, je ferai exécuter une sérigraphie qui sera tirée à 150 exemplaires. Avec la photo-litho qui est une interprétation davantage mécanique et la sérigraphie plus artistique, il sera intéressant de faire de nombreuses observations et comparaisons.

Merci à Émilien pour son esprit de collaboration.

N.B. Sur la page couverture, je vous présente deux oeuvres exceptionnelles de Georges. L'une se passe au moment où le mal (le péché de la chair) et la peur du mal étaient omniprésents dans tout. Cette obsession du mal est représentée par la femme qui va en forêt accompagnée de deux hommes. La légende veut que tout porte au mal... jusqu'aux arbres eux-mêmes qui conseillent, en pareilles circonstances, ces rapprochements illicites... (à voir si ça se fait !)

L'autre est très contrastante par sa douceur et sa tendresse. La famille, la sainte famille, le cocon d'amour, il n'en existe qu'une seule, la sienne. Cette toile ne présente aucune agressivité si ce n'est le caractère grave du seigneur Georges, tout de noir vêtu, qui domine bien la situation. Marie-Émilie, au premier rang, le bébé de la tendresse de Georges est bien protégé par Louise dont le costume est pour le moins éclatant. N'est-ce pas qu'il est agréable de montrer au reste de l'univers le bonheur qui nous anime et nous transporte ?...