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Valeur d'un tableau? |
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Bonjour,
Ma famille possède un St-Pierre peind aux alentours de 1965. Il s'agit d'un nu portant une écharpe noire. Dimension de la toile: 35" par 19". Ou peut-on faire évaluer ce tableau? Comment trouver des collectionneurs intéressés ? Merci à l'avance pour vos suggestions. Martine Paquet |
Martine Paquet |
jeudi 11 août 2005 |
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valeur marchande |
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je découvre ce site sur l'oeuvre de St-Pierre, merci, et Roger Cantin ?
J'ai trois toiles de St-Pierre et j'aimerai en connaître la valeur ? Merci |
Carole Téeault |
jeudi 4 août 2005 |
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réponse à J F Brossin |
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Monsieur Brossin, Je suis le producteur du site internet sur Georges St-Pierre et je m'intéresse à St-Pierre que je considère comme un grand peintre. Il se peut fort bien que ce soit le même St-Pierre que vous avez rencontré vers 1960. St-Pierre a fait de nombreux tableaux abstraits pour ensuite développer une autre forme de son art qui l'a fait connaître. Voici une portion du texte de sa biographie extraite du site internet qui corrobore la possibilité que vous ayez rencontré Georges St-Pierre. "Originaire de Chicoutimi, où il a vu mourir son père à l'âge de douze ans (1939), il quitte la région, de 1948 à 1958, pour faire de courts séjours dans la métropole. Il essaie même de s'y établir. Saint-Pierre cherche à entrer en contact avec les automatistes ; il rêve d'une rencontre avec Borduas. Les sources ne renseignent pas sur ses tentatives de fréquentation, mais indiquent qu'il n'a jamais réussi à s'intégrer au groupe qui semblait, d'ailleurs, le rejeter. De la même manière, il a été rabroué trois fois" par l'école des Beaux-Arts de Montréal qui le considérait sans talent ou... trop barbu. Il en a profité pour visiter les tavernes mal famées où il a découvert ses sujets d'études de même que rencontré les gens qu'il a aimés et respectés. Malgré les revers, Montréal lui a permis de rencontrer Paul Gagnon, qui l'a initié à la peinture, et Arthur Villeneuve. Suite à ces diverses expériences, il s'est établi à Québec.
Pendant les deux premières années de cette période, il a travaillé, d'abord sur l'automatisme non-figuratif, ensuite sur la pensée humaine.- il voulait peindre des émotions. Son travail sur l'automatisme non-figuratif a abouti, en 1959, à une exposition individuelle, portant sur des études de Jackson Pollock, au Palais Montcalm, Bientôt, il s'est dit fatigué de copier les autres et Roger Huard l'a convaincu de donner suite à une vielle idée: devenir le personnage central de ses oeuvres. Ainsi, en 1961, Huard, propriétaire de la Galerie la Huchette, présentait une exposition des tableaux de Saint-Pierre. Lyse Nantais le rencontre, l'histoire et la légende se mettent en scène."
Voici ce que vous avez écrit: J'ai connu au début des années soixante un personnage énigmatique, portant un béret et un gallon de vin dans un sac de papier Kraft et le nom de St-Pierre. Lors d'une exposition à Montréal, il m'avait interprêté une de ses peintures (abstraction lyrique) exposée à Montréal. Je l'avais rencontré au El Cortijo de la rue Clark avec son gallon de vin clandestin. J'étais au collège St-Denis et ce personnage m'avait fortement intéressé à tel point que j'entrepris mes études à l'école des Beaux-Arts de Montréal, pour aboutir professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. S'agit-il du même St-Pierre? Merci de votre intérêt. |
Jean Racine |
mercredi 27 avril 2005 |
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mémoire |
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J'ai connu au début des années soixante un personnage énigmatique, portant un béret et un gallon de vin dans un sac de papier Kraft et le nom de St-Pierre. Lors d'une exposition à Montréal, il m'avait interprêté une de ses peintures (abstraction lyrique) exposée à Montréal. Je l'avais rencontré au El Cortijo de la rue Clark avec son gallon de vin clandestin. J'étais au collège St-Denis et ce personnage m'avait fortement intéressé à tel point que j'entrepris mes études à l'école des Beaux-Arts de Montréal, pour aboutir professeur à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris. S'agit-il du même St-Pierre? |
JF Brossin |
mardi 26 avril 2005 |
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Roger Cantin |
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Roger est mon Grands Oncle, si tu veut avoirs de l'information sur ses publication, veuiller me contacter
julienbaeta@rogers.com |
Julien Baeta |
mercredi 20 avril 2005 |
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tableau |
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Je desire vendre un tableau de geoge st-pierre du titre Mari-Emilie ramassant des pommmes que vous pouvez voir sur ce site pour plus de renseignement communiquer avec moi au 418 848 1022 |
Jason Dube |
mardi 29 mars 2005 |
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Roger Cantin, Ami de St-Pierre? |
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Je suis à la recherche d'infos sur le peintre Roger Cantin de Québec. J'ai lu qu'il était ami de G. St-Pierre. Je ne trouve presqu' aucune info à son sujet. Pourquoi? Je sais qu'il est toujours vivant, habite Loretteville et je trouve cela dommage de n'avoir presque rien lu à son sujet. Je crois qu'il mériterait plus de reconnaissance. Bibliothèque: 2 pages dans le livre "Peinture au Québec de 1960 à nos jours" et Internet? Rien. c'est tout. Je fais un appel à tous afin de connaître un peu plus sur sa vie de peintre, son cheminement, ses études, son entourage d'artiste, ses oeuvres...
Merci Un fan |
Un fan de R. Cantin |
lundi 21 mars 2005 |
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J'ai une lithographie de Georges Saint-Pierre (St-Pierre devant son manoir) que je voudrais vendre. Aussi peinture de Joyce Kellock "les Canadiens"et dessins de Jean Gladu |
Louis-Philippe Bourque |
mardi 1 février 2005 |
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Poème sur Georges Saint-Pierre par Gilles Vigneault |
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Voici le poème:
Comme certains, poètes, Georges Saint-Pierre est un montreur de monde. Attention! Coriace comme un petit blanc du pays, il vous arrache l’œil, au passage, comme l’autre vous arrache la langue. Mais on ne peut pas faire semblant de n’y avoir point goûté. De ne point l’avoir vu.
D’un trait que d’aucuns trouveraient maladroit, il fait du moindre rectangle de blanc, de l’espace habité. Le coup de ciseau de l’artisan. Le coup d’archet du violonneux.
Ses personnages vous regardent, vous voient, vous prennent à témoin de leur vie, ne vous laissent pas disposer, ne vous donnent point congé, ne vous excusent de rien, et parfois, franchement, vous accusent. Pris isolément chacun d’eux est une bête étrange, hors-la-norme, presque sécurisante. Qu’on en voie trois, on est forcé de reconnaître, qu’on l’aime ou non, une façon d’être devant la vie, une manière de voir, un tour de faire, un style. C’est le sien. Mais après cinq ou six de ces forts miroirs de lui-même, on retrouve, sans fard, chargée de ses haillons et de ses splendeurs, la tragique comédie humaine.
« La peinture, dit-il, n’est pas une évasion, c’est une descente en soi, souvent une souffrance, je l’apprends à mes dépens dans la pauvreté au pays des misères ».
Saint-Pierre met son réel à votre disposition, sans ménagement mais mon pas sans tendresse. Ici, il invite nos yeux à sa table quotidienne. Avec pudeur et générosité. Et toutes ses familles regardent ingénuement le monde, l’air à peine de dire : « Quel est le prochain d’entre nous qui voudra bien s’asseoir dans l’atelier? »
St-Placide, le 9 juillet 1980 Gilles Vigneault
Il s'agit de la préface signée à la main par Gilles Vigneault du Livre d'art de 8 lithos. Livre imprimé en mars 1980 tiré à vingt (20) exemplaires, 5 épreuves d'artiste, 1 épreuve hors commerce, 3 épreuves dépôt légal. Les lithos sont affichées sur le site dans la Section Tableaux, Sa famille, intitulé "Livre d'art..." |
affiché par J.R. |
mercredi 3 novembre 2004 |
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Poème sur Georges Saint-Pierre |
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"Le peintre célèbre Il est notre modèle à tous, Avec ses allures de Toulouse-Lautrec. Il boit du matin jusqu'au soir, Du soir jusqu'au matin. On le voit tituber dans les rues de la ville, Les plus belles filles pendues à son cou. Sobre quelques jours, il s'enferme chez lui Dans un réduit infect pour peindre des autoportraits Et des modèles que sa peinture subjugue. Il fait partie des personnages De la bohème de Québec. Il s'appelle Georges Saint-Pierre. Il est minuscule, porte la barbe et Les cheveux longs comme jésus. Il est toujours vêtu d'un chapeau et D'une redingote mauve, trop grande pour lui. Il n'arrête pas de quêter de l'argent à tout le Monde pour se soûler. Son alcoolisme est son inspiration. Ce qui nous fascine chez lui, c'est son Pouvoir de séduction. Les plus belles filles lui ' sautent dessus Quand il apparaît dans la rue du Trésor, Comme s'il fréquentait Picasso. Pour un verre de bière, Il dessine en quelques minutes Un paysage de la vieille ville ou votre profil. A sa mort, ses toiles prennent de la valeur, On découvre son talent. Ses cent modèles le pleurent encore." Pierre Demers in Charny Collection Poèmes Editions Trois-Pistoles 2002 p. 53 |
Pierre Demers |
dimanche 3 octobre 2004 |
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